Après une fin de grossesse pleine de complications, découverte d'un diabète de grossesse à la 35ème semaine, hypertension, oedèmes aux jambes et enzymes hépatiques élevés à la 37ème semaine, les médecins ont décidé de provoquer l'accouchement.
Ainsi, le 22 août 2007 à 7h00 je rentrais à l'hôpital, afin de mettre au monde notre charmante petite princesse.
A 11h25, ils m'ont installé le ballonet qui doit aider à ouvrir le col.
A 12h45, celui-ci tombe... j'en suis à 4 cm d'ouverture, ils coupent les membranes pour que les eaux puissent se déverser.
Ils augmentent la dose de la solution qui doit provoquer les contractions et donc ouvrir encore plus le col.
Les contractions sont de plus en plus violentes, si bien que je suis épuisée et pense perdre connaissance.
Vers 20h/21h, on me propose de prendre du nubem c'est un médicament permettant de se détendre tout en sentant les contractions... j'ai si mal au bas du dos lorsqu'elles surviennent que je dis oui... même le bain tourbillon que j'ai pris par 2 fois ne me soulage pas, c'est pour dire.
Finalement, lorsque je suis shooté au nubem, je passe de 5 cm à 8 cm en peu de temps et je sens que je pousse sans pouvoir me retenir, si bien que 5 mn après qu'ils m'aient examiné... mon petit ange dont la présence me réconforte, les sonne en 2 fois en leur disant " On voit la tête du bébé ici"... les infirmières se pressent... et me voilà à pousser sans le vouloir, sans pouvoir retenir ce mécanisme... la petite Cassandra a décidé de s'en venir et rien ne peut l'en dissuader apparemment même le médecin qui me dit de pas pousser .
On me met le masque de gaz hilarant, mais je suis sur le bord de perdre connaissance, je l'enlève... je suis littéralement épuisée... pourtant le travail se poursuit.
Finalement, sans épidurale, avec une épisiotomie et deux déchirures mineures, la petite Cassandra naît donc le 22 août 2007 à 22h57.
A ce moment là, j'ai un regain d'énergie... on vient de poser sur mon ventre ma petite princesse et là plus rien n'a d'importance si ce n'est ce petit être et mon chéri qui m'a réconforté pendant ce dur travail.